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{Marion} Levé pas trop tard, petit dej. pantagruélique. Départ pour Cayo Santa Maria. Là on se perd bien comme il faut et on fait au moins 50 km de trop ! On finit par prendre une auto-stoppeuse et le bon chemin...
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Comme pour le cayo coco, le cayo santa maria est relié à la terre ferme par une route qui cette fois ci est bien plus longue ! Elle fait 42 km ! C'est magnifique et très impressionant.
Une fois sur le cayo, nous nous dirigeons vers "Perla Blanca". On fait un petit détour, par erreur, chez les militaires, mais on est pas loin de la plage heureusement car la route n'est pas très bonne. On dépasse un petit cabanon pour découvrir une magnifique plage de sable blanc et eau turquoise. Il y a juste un peu trop de vent et il faut donc se trouver un petit coin abrité, ce n'est pas bien compliqué.
On passe là une bonne partie de la journée à bronzer, bouquiner, dormir, nager un peu. En fin d'après midi on quitte la plage, on s'arrête en route pour marcher sur un sentier indiqué sur le bord de la route. Le panneau signale une balade de deux heures, en réalité c'est la moitié ! Au bout de 30 min nous avons déjà rejoint le rivage qui semble être le point de demi-tour de ce sentier. On traverse une végétation assez inhabituelle : on voit des cactus tellement énormes qu'ils ressemblent plus à un arbre en pierre !
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De retour à la voiture, on reprend la route vers une autre plage de l'autre côté du cayo. On trouve comme indiqué dans le routard la petite route qui part à droite de l'aéroport et longe la cloture pour atteindre une belle plage (on évite ainsi de passer par l'entrée de l'hôtel et de payer je ne sais combien de CUC...). Guidées par l'idée d'une glace, Lydie et Emma et tête, on se dirige tout à fait de l'autre côté de l plage où se trouve un hôtel. Une bonne demi-heure de marche aller. Ce que l'histoire dira c'est qu'en fait il n'y avait pas de glaces dans cet hôtel... Emma et Lydie se sont donc contentées d'un jus de fruit sur une terrasse ventée mais à la vue magnifique. Retour le long de la plage au pas de course.
Retour en voiture vers Remedios (et là on comprend que le chemin est vraiment plus court que celui par lequel on s'est perdu ce matin...). Douche puis dîner dehors pour faire un petit tour dans Remedios. On trouve à manger dans un resto pour cubains où on paie en pesos nacionales. Les prix sont du coup très bas. On y mange un repas, certe moins copieux que ceux servis dans les casas mais bien moins cher (l'équivalent de 3 ou 4 CUC pour 3 !!), dommage qu'on trouve si peu de resto pour cubains ! Le dîner est rapide car le resto va fermer... On prend le dessert (glace) au bar "El Louvre" en face. Fin de soirée, après une discussion avec Omara, notre logeuse, sur les logements à Cuba : la propriété privée n'existant pour ainsi dire pas, on ne peut qu'hériter de ses parents ou alors faire construire sur un terrain donné par l'Etat ou le syndicat de l'endroit où on travaille (à condition d'être un "bon travailleur"). Il est interdit d'avoir plus d'une maison en ville (mais on peut aussi en avoir une à la campagne et une à la plage). On peut aussi passer une annonce pour échanger sa maison si on veut déménager. Elle nous explique que c'est un réel problème à Cuba, cependant personne ne dort dans la rue, l'Etat construit des sortes de HLM en périphérie des villes. Nous avons effectivement déjà croisé ces immeubles plutôt glauques...