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{Lydie} Après un dernier petit tour dans Trinidad pour que Lydie retire des CUC et Emma achète son guiro, nous partons pour "Moron", prochaine ville-étape. Les paysages de campagne défilent, champs plutôt secs, des vaches, vélos et calèches sur la route, quelques montagnes au loin. Après 3h de route, nous arrivons rue Tarafa, chez Elmira qui nous accueille chaleureusement. Nous logeons à l'étage de sa maison, avec une terrasse donnant sur la rue assez bruyante et animée. Après avoir mis plein de miettes de notre repas sur la terrasse, nous partons pour a lagune de lait, étendue d'eau saumâtre entre mer et rivière, entourée de mangrove. L'eau peu profonde et le dépôt de carbonate de calcium donne un aspect laiteux à cette étendue d'eau. Beaucoup de vent.
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Nous faisons la sieste près d'une rivière, où l'atmosphère est paisible, un pêcheur attrape un gros poisson.
Nous allons ensuite vers la plage de Tinaja, près de Moron soit disant fréquentée par les cubains. Plage déserte, personne ne vue, beaucoup de vent. Le cyclone semble être passé par là, le pont est explosé. Un village de vacances pour cubain un peu désuet. Nous rentront à la maison, repas chez notre hôte. Emma et Marion vont faire une balade digestive et Lydie va dormir.
{Emma} Aujourd'hui programme du jour : Cayo Coco. Il s'agit d'une île qui a été reliée à la côte cubaine par une route longue d'environ 50 km ! Une voie de circulation et la mer d'un côté et de l'autre.
{Lydie} Nous partons en fin de matinée après avoir difficilement trouvé du pain et du fromage. L'occasion de voir un peu la vie de tous les jours des cubains à Moron.
Un vendeur de cintres, un vendeur de petits poissons :
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Une infirmière qui se rend à son travail :
A la sortie de Moron, nous prenons Alain et sa guitare en stop. Il est musicien et joue dans un des hotels de Cayo Coco avec son frère jumeau. Il nous parle avec des yeux émerveillés de son séjour en France d'août 2008, pendant 2 semaines. Il avait été invité par le comité d'entreprise d'EDF à faire un spectacle avec d'autres musiciens et danseurs dans différentes villes de France.
Nous empruntons donc cette longue digue après s'être acuité d'un droit de péage de 2 CUC.
{Marion} On dépose Alain a son hôtel puis on essaie de trouver un petit coin au soleil à un endroit que nous a justement conseillé Alain. On trouve, on se gare, mais ça ne va pas ! Des messieurs nous demandent de décaler la voiture... Finalement, serviettes sous le bras, on se retrouve sur une plage magnifiique de sable blanc. L'eau serait turquoise si le ciel était découvert ! Du coup on ne se met pas tout de suite sur la plage, mais on marche un peu sur les cailloux.
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