Trajet un peu rude pour Anne Cé qui décide de le faire pieds nus ! Et oui, elle se fait vite aux habitudes locales la nana ! On grimpe, on grimpe et là ... c'est la baignade ! tant attendue dans de l'eau bien fraîche ( à en croire la tête de mes compatriotes. A vrai dire je n'ai trempé que le bout de mes pied dans cette eau glaciale et très probablement parasitée !)
Instants tranquilles, quelques photos dans l'eau. Emma s'émerveille devant l'accouplement des libelules. Les connaissances de guillaume -spécialiste es animal - sont mises à contribution, suivent quelques élucubrations.. Tout ça étant bien graveleux, je ne m'étend pas!
Au bout d'une petite heure, on débute la redescente. Anne Cé tjs pieds nus, bonne vieille glissage pour Emma, mais surtout pour Marion ! et Ploquin' ce salaud a immortalisé l'instant !
Arrivé en bas (20 minutes plus tard, au plus), repos du guerrierdans les hamacs à discuter (enfin surtout Emma) avec la dame de l'entrée et les deux messieurs amis à elle... Emma se régale, tout en español... (comment c'est déjà ce pays qui était communiste avant ? ah oui, la russie :)) Le thème : quels sont les pays plus dangereux que le guatemala ? et le monsieur à chemise bleue, à la peau tannée par le soleil et les pieds tous aplatis de celui qui n'a jamais porté de chaussures, il en trouve un paquet, des pays plus dangereux!
Finalement, on se laisse tenter par un retour en lancha, et on n'a pas regretté ! Arrivée directe à l'hôtel, sur notre ponton perso ! comme à Venise ! (il paraît que la comparaison n'est pas bonne..) La journée se termine avec un déjeuner au très sympathique "Bahia azul". Coco Burger pour Anne Cé et Emma, poulet frit pour Guillaume et omelette pour Marion. Ca c'est l'instant culinaire !
Ballade à pied pour le reste de la journée dans le village de Livingston...
(Emma) Livingston est une tranquille petite ville à laquelle on ne peut accéder que par bateau. Il y règne une atmosphère langoureuse à peine troublée par quelques motos ou pick-up. La rue principale concentre les restaurants et quelques boutiques (les "tiendas") et dès que l'on s'éloigne un peu, on s'engage plus dans la vie des villageois. Livingston possède la particularité d'être habitée par une majorité de noirs, descendants d'esclaves introduits par les espagnols et les anglais dans la zone caraïbe. Ce sont les "Garifuñas".
Guillaume repère un ponton pour reposer nos pieds fatigués sur la mer. Mais voilà... Il faut d'abord traverser une ruelle.. A peine 3 pas et un petit chien mastoc et teigneux nous sauter dessus. Courageux, mais pas téméraires, on fait 1/2 tour illico presto pour continuer notre balade en des lieux plus sereins. Au retour tout de même, l'appel du ponton est plus fort que tout et n'écoutant que notre âme d'aventuriers, nous nous engageons dans la ruelle sombre et diabolique... Ouf, le chien a disparu ! Petit 1/4 d'heure peinards sur le ponton, assis, les pieds dans le vide..
Mais soudain, horreur !! Des aboiements se font entendre, le sale chien est de retour ! il va falloire repasser par la ruelle pour partir !
Une idée germe dans nos esprits malicieux : on va suivre le mec qui s'affaire sur son bateau et qui n'a pas l'air d'avoir peur... Dès qu'il décide de partir, ni une ni deux, on le colle jusqu'à la sortie de la ruelle, sains et saufs ! Ce que nous ne savions pas c'est que ce n'était pas la dernière fois que nous verrions ce monsieur...
Mardi 21 septembre 2004 (Anne Cé)
Réveil 7h, départ 8h pour un desayuno à Livingston, puis départ en bateau sur le Rio Dulce avec... David, le monsieur du chien sur le ponton d'hier !
Donc balade en bateau sur le rio Dulce, avec le rio Tatin, les pierres "peintes", les sources chaudes où ça sent fort le soufre, et où Guillaume s'est baigné avec son caleçon Arthur...
Puis petite escale sur le rio Tatin avec balade où David nous a montré un fruit comme une noix de coco miniature : le coroso, dans lequel sont taillés des petits objets genre bagues, petites figurines...
Suite de la balade avec l'île aux oiseaux, le jardin aux nénuphars, le chateau de San Félipé construit par les espagnols contre les pirates...
Arrivés à Rio Dulce (la ville) on cherche un bus pour Flores.
Deux choix :
- le bus public à 50 Quetzal qui met environ 4h
- le bus direct à 120 Quetzal qui met environ 2h
Notre choix se porte évidemment sur le bus public où on se retrouve debout dans le couloir pour faire le trajet ! Jeu du 1/4 de singe pour s'occuper, évidemment je me retrouve singe au moins 3 fois... Autre anecdote : on nous confisque nos pommes, pour quelle raison ? (ne pas transmettre de maladie, de parasites aux autres végétaux ?) on ne sait pas ...
Arrivés à Flores, petit tour dans la ville.. Marion et moi achetons 2 T-shirts chacune, puis petit verre dans un restaurant au bord du lac très vert, très fleuri.
Préparation de la suite du programme pour demain = réveil demain à 4h du mat pour partir à 5h vers TIKAL, la fameuse cité maya, avec la compagnie San Juan.
En attendant on dine au "Pérégrino", au décours d'une rue pour s'y rendre, on croise un perroquet et un petit chihuahua qui se met à aboyer furieusement sur notre passage... Mais il n'y a pas que lui, le perroquet aboit aussi bien que le chien !
Mercredi 22 septembre 2004 (Guillaume)
Réveil comme prévu à 4h du mat pour prendre le bus de Tikal à 5h00. Evidemment, le bus à 1h de retard, on s'est levé aux aurores pour rien... Départ à 6h donc, un peu énervée (surtout Anne Cé :)). On arrive sur le site vers 7h, le temps de prendre à bouffer pour la journée (sandwich pollo, queso y mixto).
8h : direction les groupes Q et R, découverte des premiers temples avec leurs stèles (sortes de menhir gravés et errigés)et les autels (ronds posés au sol)
